Edouard Martin, député européen : à Florange, "il n'y pas eu de licenciement, tout le monde a été replacé"
François Hollande doit se rendre à Florange, lundi 17 octobre, deux ans après la fermeture du site métallurgique. L'Etat a-t'il tenu les promesses consignées dans un accord avec ArcelorMittal ? Edouard Martin, ancien leader de la CFDT à Florange, a réagi sur France Bleu Lorraine Nord . Il n'y pas eu de licenciement" et "tout le monde a été replacé" dit-il.
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François Hollande se rend lundi 17 octobre à Florange en Moselle où Il visitera le site des hauts fourneaux d'ArcelorMittal pour réaffirmer qu'il a respecté ses engagements de la campagne de 2012, sauver les emplois en dépit de la fermeture du site.
Edouard Martin, député européen (PS), ancien sidérurgiste et syndicaliste, figure du combat des métallos de Florange, a confirmé lundi 17 octobre sur France Bleu Lorraine Nord qu'"il n'y pas eu de licenciement, tout le monde a été replacé." "Indépendamment de la fermeture des hauts fourneaux qui restera une blessure ouverte, l'accord de Matignon du 30 novembre 2012 est effectivement, à ce jour, respecté", a-t-il ajouté.
Un centre de recherche qui offre des perspectives
Dans le texte conclu avec ArcelorMittal, l'Etat avait promis la création d'un centre public de recherche sidérurgique. L'installation de Métafensch, à Uckange, une commune voisine des anciens haut-fournaux, offre des perspectives. "Demain, les brevets qui seront mis en oeuvre à Uckange appartiendront à l'Etat explique Edouard Martin. Ca peut-être un nouvel outil pour relocaliser la production."
#Florange #ArcelorMittal Edouard Martin a confirmé sur @fblorrainenord qu'"il n'y pas eu de licenciement, tout le monde a été replacé." pic.twitter.com/8aGcQRkDVq
— franceinfo (@franceinfo) 17 octobre 2016
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