A Florange, Hollande assure qu'une nationalisation partielle des hauts fourneaux "n'aurait eu aucun impact"

Le chef de l'Etat effectuait une visite à risque sur le site des hauts fourneaux d'ArcelorMittal à Florange, où un accueil musclé lui était réservé par les syndicats.

François Hollande prononce un discours sur le site d\'ArcelorMittal d\'Uckange (Moselle), lundi 17 octobre 2016.
François Hollande prononce un discours sur le site d'ArcelorMittal d'Uckange (Moselle), lundi 17 octobre 2016. (FREDERICK FLORIN / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Vanter son bilan, malgré les critiques. En visite à Uckange (Moselle), lundi 17 octobre, François Hollande a assuré avoir tenu ses engagements après une visite sur le site d'ArcelorMittal. Pour le chef de l'Etat, une nationalisation partielle des hauts fourneaux "n'aurait eu aucun impact, aucun effet." Une déclaration destinée à répliquer aux partisans de cette solution, au premier rang desquels l'ancien ministre Arnaud Montebourg. 

"Aucun salarié n'a été licencié"

"Je leur avais fait deux promesses : sauver le site et éviter tout plan social. Elles ont été tenues. Les 650 salariés qui travaillaient sur le haut fourneau ont été reclassés sur place et aucun n'a été licencié", a expliqué François Hollande dans une interview aux journaux du groupe Ebra publiée le jour de son déplacement. François Hollande y soulignait aussi avoir obtenu "180 millions [d'euros] d'investissements du groupe ArcelorMittal à Florange" et met en avant la création d'un centre de recherche publique pour la sidérurgie lorraine, pour laquelle l'Etat a débloqué "20 millions d'euros".

Sur place, les syndicats attendaient de pied ferme le chef de l'Etat. La CGT avait appelé les salariés à se mobiliser dès 8h30 en tenue de travail à l'entrée de l'usine à chaud pour une démonstration de "colère". Et le syndicat tenait une conférence de presse à 14 heures pour dénoncer, "pièces à l'appui", les "engagements non tenus" de François Hollande. Force ouvrière a décidé pour sa part de boycotter la visite afin de dénoncer la loi Travail et "les engagements non tenus sur le maintien des hauts-fourneaux et la nationalisation du site".

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #FLORANGE

18h41 : Un comité d'accueil attendait François Hollande à Florange. Des syndicalistes de FO et de la CGT et des élus locaux étaient rassemblés à l'entrée de la ville pour le passage du convoi présidentiel.

(FRANCE 2)

18h32 : Notre journaliste Sophie Brunn a suivi le discours de François Hollande. Le chef de l'Etat y a défendu son action.

18h29 : Depuis Uckange, en Moselle, François Hollande a répliqué à Arnaud Montebourg. Une nationalisation partielle des hauts fourneaux "n'aurait eu aucun impact, aucun effet", a lâché le chef de l'Etat. Cette solution était proposé par son ancien ministre.

18h14 : Après une visite éclair à ArcelorMittal, François Hollande s'exprime actuellement depuis MetaFensch, l'institut de recherche public sur la métallurgie, à Uckange (Moselle). Son intervention est à suivre en direct ici.

17h21 : François Hollande a déjà quitté le site d'ArcelorMittal pour se rendre à l'institut de recherche MetaFensch, à Uckange (Moselle). Sur place, les journalistes soulignent une visite éclair et particulièrement verrouillée.

17h02 : Déstabilisé par des confidences explosives à des journalistes, François Hollande est arrivé en toute discrétion sur le site des hauts fourneaux d'ArcelorMittal (Moselle). Il s'est entretenu avec les représentants d'organisations syndicales autour d'une table.


(FRANCE TELEVISIONS)

16h30 : Le compte Twitter de l'Elysée suit lui aussi en direct la visite de François Hollande à Arcelor Mittal (Moselle). Des moments choisis, comme le souligne la journaliste de France bleu Lorraine sur place.

16h18 : François Hollande est arrivé sur le site d'Arcelor Mittal (Moselle), comme l'indique sur Twitter une journaliste de France Bleu Lorraine. La rue qui mène aux grands bureaux a été coupée pour l'occasion.

15h08 : Retournons voir du côté du site des hauts fourneaux d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), où les syndicats attendent François Hollande de pied ferme. Selon notre journaliste sur place, Sophie Brunn, la CGT est particulièrement remontée contre le président.

14h29 : François Hollande effectue cet après-midi une visite à risque sur le site des hauts fourneaux d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), où il pourrait recevoir un accueil musclé de syndicats. Selon les tweets de notre journaliste sur place, Sophie Brunn, ils attendent en effet le président de pied ferme.

10h04 : Sur quels thèmes vont travailler nos journalistes aujourd'hui ?

• Sophie Brunn suit le retour de François Hollande à Florange (Moselle). Il doit expliquer aux salariés qu'en dépit de la fermeture des hauts fourneaux en 2013, il "a respecté l'ensemble de [ses] engagements".

Marie-Violette Bernard s'intéresse au rôle joué par Michelle Obama dans la campagne présidentielle américaine.

• Carole Bélingard va nous expliquer quels sont les intérêts divergents sous l'unité apparente de la coalition qui attaque en ce moment cette ville du nord de l'Irak.

09h45 : Edouard Martin, député européen, ancien sidérurgiste et syndicaliste, figure du combat des métallos de Florange, a confirmé ce matin sur France Bleu Lorraine Nord qu'"il n'y pas eu de licenciement, tout le monde a été replacé".