Cet article date de plus de cinq ans.

ArcelorMittal : la renaissance de l'usine mosellane de Florange

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
ArcelorMittal : la renaissance de l'usine mosellane de Florange
ArcelorMittal : la renaissance de l'usine mosellane de Florange ArcelorMittal : la renaissance de l'usine mosellane de Florange (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Plus de six ans après le bras de fer entre l'État et les hauts-fourneaux de Florange (Moselle) appartenant à ArcelorMittal, en 2013, l'usine renaît de ses cendres. Moyennant un investissement de plus de 80 millions d'euros, la future plus grande ligne de production d'acier d'Europe sera inaugurée dans quelques semaines.

Les hauts-fourneaux de Florange (Moselle) étaient le symbole du patrimoine industriel français. Ces géants de fer produisaient le célèbre acier lorrain. À Florange, sept ans après la fermeture, la sidérurgie coule toujours dans les veines de la ville. Dans un mois, ArcelorMittal doit inaugurer sa nouvelle ligne de production, un nouveau site à la pointe de la technologie. Alors, quand on parle des hauts-fourneaux au directeur, c'est désormais de l'histoire ancienne. La France se souvient encore de la crise industrielle et du conflit social qui avait lieu, il y a sept ans. 629 salariés étaient menacés par la fermeture des hauts-fourneaux. Manifestations, grèves... L'usine était sous les projecteurs en pleine campagne présidentielle. Les politiques s'étaient succédé sans succès.

Ne rien oublier, mais ne pas vivre dans le passé

Mais le site, lui, vit toujours avec ses 2 200 salariés. ArcelorMittal vient même d'investir 80 millions d'euros dans une nouvelle ligne pour produire de l'acier haut de gamme, très prisé des constructeurs automobiles. 25 postes ont été créés. Nicolas Fund, petit-fils et fils de sidérurgiste, est passé des hauts-fourneaux au poste de pilotage. Il croit dur comme fer à cette nouvelle ligne de production. L'arrivée de cette nouvelle ligne est une renaissance pour les Florangeois, mais certains syndicalistes de la première heure gardent un souvenir amer. Ne rien oublier, mais ne pas vivre dans le passé : c'est ce que répète le maire de Florange, Rémy Dick, âgé de 25 ans. Il n'avait que 18 ans au moment du conflit. Il a tout fait pour que cette nouvelle ligne puisse se développer. Sept ans après la fermeture des hauts-fourneaux, la flamme de la sidérurgie brûle toujours à Florange.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.