Consommation : le marché du poulet français en difficulté
Deux repreneurs sont candidats pour racheter le volailler Doux. Il y a l'Ukrainien MHP et le Français LDC, connu pour sa marque Loué. Les salariés seront fixés sur leur sort le 3 avril.
À Châteaulin (Finsitère), à quelques rues de l'abattoir, il n'y a pas un seul poulet des entreprises Doux sur ce marché. Ici, les consommateurs privilégient un poulet rôti de petit producteur. Comment se fait-il que les poulets Doux soient absents du marché français ? Réponse chez un éleveur qui travaille exclusivement pour le volailler.
Un petit retard dur la compétitivité de la découpe
Ici, les poussins grandissent pendant seulement 32 jours, un poulet plus petit que celui vendu sur le marché français qui partira donne à l'exportation. C'est justement cet export qui se porte mal face à la concurrence brésilienne. Mais sur le marché français, Doux, absent, aura fort à faire, car la bataille du poulet se joue en supermarché. Aujourd'hui, deux poulets sur trois sont vendus en filets, nuggets, cuisses ou encore en plats cuisinés. "On a un petit retard dû la compétitivité de la découpe, car on a une tradition en France de consommer le poulet entier", explique Pascale Magdeleine, directrice du service économie de l'Institut technique de l'aviculture.
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