Carrefour en difficulté : 2 400 postes supprimés
C’était un rendez-vous très attendu : le patron de Carrefour a dévoilé ce matin son plan censé redresser un groupe en perte de vitesse. Alexandre Bompard va investir 2,8 milliards dans le numérique. Il mise sur le commerce en ligne et le bio, mais il va commencer par tailler dans les effectifs.
Un virage stratégique. Le PDG de Carrefour veut changer de modèle et tranche dans ses effectifs. Des coupes drastiques, d’abord au siège social. Près d’un quart des postes seront supprimés, soit 2 400 via un plan de départ volontaire. Moins de magasins aussi, des Carrefour City ou Carrefour Contact vont disparaître. Au total, le groupe va se séparer de 273 supermarchés qui emploient 2 100 salariés. Ils feront l’objet d’un plan social si aucun repreneur n’est trouvé.
"Le dialogue social n’existe pas"
La direction promet des reclassements, mais les syndicats dénoncent une méthode brutale. "Le dialogue social, pour l’instant, n’existe pas dans le groupe Carrefour malheureusement. Pour une entreprise qui fait de bénéfices (…) c’est un véritable scandale de foutre les gens à la porte", déplore Khelladi Tahar, délégué syndical CGT. Carrefour, qui emploie aujourd’hui plus de 115 000 personnes en France, espère réaliser 2 milliards d’euros d’économie pour mieux se relancer selon son PDG.
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