Ascoval : un mois pour trouver un repreneur
Après avoir cru leur avenir sauvé, les 281 salariés d'Ascoval ont dû faire face à un choc la semaine dernière et l'aveu de leur repreneur Altifort qui ne dispose pas des financements nécessaires pour reprendre le site. Bruno Le Maire leur donne un sursis supplémentaire pour tout recommencer.
Pour Ascoval, Altifort c'est fini. Le repreneur tant attendu s'est désisté par manque de fonds propres. Mardi 26 février, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a des mots durs. "Altifort a trompé les salariés. Altifort a trompé les élus locaux, et trompé l'État. J'ai demandé à Altifort de cesser toute participation du dossier, et de se retirer de toute possibilité de reprise du site d'Ascoval", a-t-il déclaré.
L'État reste dans la partie
Un coup dur pour les salariés qui ne comprennent toujours pas pourquoi le candidat belge Altifort a tant tardé à se désister. Ascoval a désormais un mois pour retrouver un autre repreneur, un délai très court auquel le patron de l'aciérie s'accroche pourtant. Les conditions semblent réunies pour trouver un repreneur. L'État reste dans la partie : il versera un euro public pour un euro privé investi.
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