Restauration : les contrats courts dans le viseur du gouvernement
La crise du Covid-19 affecte de nombreux pans de l’économie française, à commencer par celui de l’hôtellerie-restauration. Alors qu’ils sont forcés de fermer leurs établissements, les professionnels s’inquiètent aussi d’une réforme sur les contrats courts qui va les concerner.
Parmi les nombreux secteurs foudroyés par la crise du coronavirus, on trouve celui de l’hôtellerie-restauration. Les professionnels ont été forcés de fermer leurs établissements et voient maintenant d’un mauvais œil une réforme qui va les toucher. Cette dernière prévoit notamment la création d’une taxe sur les contrats courts. Un restaurateur interrogé par France 2, mardi 2 mars, ne s’en cache pas : il avait tendance à employer des serveurs pendant seulement quelques jours, durant les week-ends chargés.
Des contrats courts critiqués
"Jeudi, vendredi, samedi, on peut avoir besoin de 10, 15 personnes en plus", révèle-t-il. Cette pratique est dénoncée par le gouvernement, qui entend inciter à la "CDIsation" en instaurant un bonus-malus. Autrement dit, quand les restaurateurs abuseront des contrats courts, ils seront taxés avec un malus. Quand ces embauches diminueront, au contraire, ils obtiendront un bonus.
Parmi nos sources :
-Communiqués de presse du Ministère du Travail,
-Dépêches de l'Agence France Presse
-Organisations professionnelles : L’UMIH, l’union des métiers et des industries de l’hôtellerie et le GNI ( Ex SYNHORCAT ) le Groupement national des indépendants de l’hôtellerie-restauration.
Liste non exhaustive
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