En prévision de la grève du 5 décembre, certains voyageurs ont choisi de passer une nuit à l'hôtel au lieu de reprendre le train et risquer de rester à quai. À quelques jours de ce vaste mouvement social, le téléphone d'une hôtelière parisienne n'arrête pas de sonner. "Il y a eu un pic de réservation sur le 5 décembre, et de manière générale, toute la semaine, dû aux grèves. Il ne nous reste que cinq chambres sur 42", confirme la gérante.Des solutions de secours trouvées en urgenceGrève ou pas, une entreprise n'a pas voulu annuler une réunion prévue de longue date. Le responsable d'une PME de sécurité informatique craignait les annulations de trains et d'avions. Alors, il a demandé à ses salariés en province de venir la veille du séminaire aux frais de l'entreprise. Pour quelques entreprises qui s'organisent en urgence, beaucoup ont préféré reporter les évènements prévus en fin de semaine.