A Bayonne pour la première fois depuis 1944, il n’y aura pas de marée blanche et rouge. Les traditionnelles fêtes de la ville ont été annulées pour cause d’épidémie. Comment la décision est-elle accueillie sur place ?
La place de la mairie à Bayonne était quasiment vide mercredi 29 juillet au soir avec barrière de sécurité pour empêcher tout accès. Le contraste est frappant avec les années passées. A 22h cette date-là d’habitude, c’est précisément l’heure du coup d’envoi des fêtes de Bayonne avec un million de personnes pendant cinq jours. Avec la crise sanitaire, impossible d’accepter cette marée humaine, traditionnellement blanche et rouge.
Les retombés économiques en berne
A Bayonne, c’est donc un jour comme les autres, ou presque. Pas d’affluence particulière dans les restaurants. Les fêtes, ce sont habituellement 30 millions d’euros de retombées économiques par an. Mercredi 29 juillet ont dû être mobilisé de façon inhabituelle de nombreux policiers. Pour faire respecter les interdits. Pas de concerts ni de musique dans les rues, consommation d’alcool interdite sur la voix publique, mais aussi fermeture des 23h de tous les bars et restaurants.
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