Chômage : les craintes des saisonniers
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Hôtels, campings et restaurants doivent se poser la question épineuse des saisonniers, tandis que la question de la reprise reste encore incertaine. Les employeurs pourront les placer en chômage partiel et bénéficieront d'aides jusqu'à la fin du mois de juin.
À la Grande-Motte (Hérault), l'horizon s'éclaircit pour cet été. En revanche, les perspectives sont encore un peu sombres pour les saisonniers. Si la perspective de la réouverture des terrasses a projeté un peu d'espoir, certaines sont hélas trop petites avec la distanciation pour engager avant l'ouverture totale, le 9 juin. "C'est long. Est-ce que je ne vais pas me reconvertir ?" se demande Valériane Lococq, saisonnière. Elle est éligible au chômage partiel, mais son employeur n'a pas la trésorerie pour avancer la somme.
200 millions d'euros d'aides
100 à 150 000 saisonniers sont concernés par le chômage partiel. Face à des établissements vides, les employeurs ont du mal à se jeter à l'eau. Plus de 200 millions d'euros ont été prévus pour payer l'activité partielle des saisonniers. Le ministère du Travail espère que plusieurs dizaines de milliers d'entre eux seront embauchés cet été.
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