Notre-Dame : il faut former des charpentiers
Alors que le chantier de la reconstruction de Notre-Dame promet d'être vaste, le métier de charpentier est boudé en France.
C'est un travail qui comptera pour leur brevet professionnel de charpentier. Ces compagnons ont trois jours, pas plus, pour réaliser une miniature, une pièce de la charpente d'un clocher d'église. Il résonne forcément avec l'incendie de Notre-Dame de Paris. La culture du bois est toujours aussi forte en France, mais l'image du métier du charpentier s'est dégradée. Cela n'a pas dissuadé Hugo de se lancer dans la filière. Mais il est forcé de constater un manque de reconnaissance du métier. "La charpente, même si c'est un métier très ancien, s'inscrit quand même dans le domaine du bâtiment, et en soi ce n’est pas super bien vu, c'est les ouvriers...", commente l'apprenti charpentier à Villeneuve-d'Ascq (Nord).
Des offres, mais peu de demandes
Dans les Hauts-de-France cette année, les Compagnons du devoir ne forment plus qu'une vingtaine de charpentiers, entre CAP et brevet professionnel. L'écart entre l'offre et la demande de main-d'oeuvre n'a jamais été aussi fort. Ces compagnons ont en tout cas les yeux tournés vers le chantier de Notre-Dame de Paris, comme une formidable vitrine pour le métier.
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