Industrie : une usine Renault au point mort par manque de composants
Le manque de composants impacte fortement différentes industries, dont celle de l'automobile. Exemple avec l'usine Renault de Saindouville (Seine-Maritime), complètement à l'arrêt. Reportage.
En temps normal, près de 2 000 personnes évoluent dans l'usine Renault de la commune de Saindouville, située en Seine-Maritime. Mais actuellement, il n'y a pas âme qui vive et ce, pour près de deux semaines. Ce genre de situation se multiplie, dû au manque de composants nécessaires à la fabrication de véhicules. Près de 33 jours de repos forcés depuis le mois de juillet 2021. Firaïa Gilmutdnova, intérimaire dans l'usine, touche le chômage partiel, mais perd tout de même de l'argent. "On ne sait pas le montant de notre salaire à la fin du mois", explique-t-elle.
Un manque de composants qui pénalise les sous-traitants
Malgré la pénurie de composants, le carnet de commande de l'usine Renault de Saindouville ne désemplit pas. L'arrêt est cependant obligatoire, et impacte les sous-traitants. "Une personne qui est à l'arrêt, c'est six ou sept personnes qui sont touchées. C'est un effet domino dévastateur en terme social et économique", explique Fabien Gloaguen, délégué Force ouvrière de l'usine Renault. Une pénurie qui devrait durer dans le temps jusqu'en 2022, voire plus.
Parmi nos sources :
Renault
Force ouvrière
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