En 2016, le petit Tony, âgé de 3 ans a perdu la vie sous les coups de son beau-père. Accusé d'avoir laissé faire, la mère de l'enfant comparait également.
Comment se défendra la Caroline Létoile, face aux jurés qui lui demanderont pourquoi elle n'a pas protégé son fils, des coups mortels de son ancien compagnon ? La mère de Tony comparaît pour non-assistance à personne en danger. Son avocate, maître Pauline Coyac va plaider la sidération : "il y a des épisodes où elle s'enfermait dans la salle de bain avec l'enfant et il y a cette peur, cette paralysie totale, qui fait qu'elle n'a pas pu sauver son enfant".
Les voisins regrettent de ne pas être intervenus
Cinq associations de défense des enfants se sont portées partie civile. "C'est le procès de la lâcheté, la lâcheté de l'homme qui a massacré cet enfant, la lâcheté de sa mère qui a permis que ces faits puissent se produire, de l'entourage par le silence", explique Maître Rodolphe Costantino, avocat de l'Association "Enfance et partage". En novembre 2016, les pompiers viennent secourir chez lui Tony, qui décédera à l'hôpital. Cela fait trois mois que Loic Vantal a emménagé avec Caroline Létoile et son fils et les violences sont allées crescendo. Certains voisins regrettent de ne pas être intervenus.
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