Cet article date de plus de quatre ans.

Oise : le propriétaire d'un coq condamné à verser 500 euros d'indemnités à sa voisine qui se plaignait du bruit

Après le coq Maurice, le coq Coco... Ses "cocorico", près d'un par minute, est venu à bout de la patience de la voisine, une hôtesse de l'air, qui n'arrivait plus à récupérer de ses horaires décalés.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Inter
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Coco et son propriétaire, Nicolas Boucher, à Margny-Lès-compiègne (Oise), le 14 juillet 2019. (ELIE JULIEN / MAXPPP)

Ce début juillet est bien difficile pour les gallinacés qui aiment pousser la chansonnette. Après le coq Maurice passé devant le tribunal le 4 juillet à Rochefort (Charente-Maritime), c'est au tour de son congénère Coco. Le propriétaire de ce coq de Margny-Lès-compiègne (Oise) a été condamné à verser 500 euros d'indemnités à sa voisine, rapporte mercredi 17 juillet France Inter. La voisine en question, une hôtesse de l'air, a expliqué qu'elle ne parvenait pas à dormir la journée, trop souvent réveillée par le chant de Coco, le nom du gallinacé. Le propriétaire a fait appel de la décision.

Il y a même un juge qui est venu pour apprécier le chant du coq. Je n'en revenais pas. L'argent public me paraît un peu gaspillé.

Nicolas Boucher, le propriétaire de Coco

"Il y a quand même des choses beaucoup plus graves, où les juges devraient se déplacer. Là, pour un coq, avec une seule plaignante dans la rue... Ça va un peu loin pour moi. Je n'aurais jamais pensé que la justice puisse condamner un coq, c'est vraiment risible", se désole Nicolas Boucher.

23 cocorico en 26 minutes

La police municipale et un juge sont venus constater les capacités vocales de Coco, qui a chanté 23 fois en 26 minutes. "Ça me démoralise. Je suis déjà à plus de 2 000 euros de frais de justice dans cette affaire, ils sont en train de m'achever financièrement", déplore le propriétaire du coq, soutenu par 50 000 signatures dans une pétition en ligne.

"Je l'ai déplacé dans le centre-ville, là-bas il n'est pas embêté... Je vais le voir tous les jours, j'espère que je vais gagner le jugement, qu'il puisse retrouver son poulailler", espère Nicolas Boucher.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.