Loi "anti-casseurs" : l'Assemblée nationale valide les interdictions de manifestation
Les députés ont validé les dispositions de la loi "anti-casseurs" mercredi 30 janvier. Un projet controversé au sein même de la majorité.
La loi "anti-casseurs" a été validée par l'Assemblée nationale malgré les critiques mercredi 30 janvier. "Les députés ont adopté dès hier soir l'article le plus controversé de cette proposition de loi. Il s'agit de l'article 2, c'est celui qui doit permettre au préfet d'interdire à une personne de manifester. Cette interdiction visera des individus qui représentent, je cite, "une menace d'une particulière gravité pour l'ordre public". Ces personnes seront également inscrites dans le fichier des personnes recherchées, afin que les policiers puissent davantage et mieux les identifier dans les cortèges", explique jeudi 31 janvier Alexandre Peyrout, en direct de l'Assemblée nationale , à Paris.
Délit de dissimulation du visage
"Et puis, les députés ont créé hier un nouveau délit, celui de dissimulation du visage dans une manifestation. Concrètement, une personne qui arborera un casque ou une cagoule dans un cortège, qui n'a pas de motifs légitimes pour les porter sur lui, encourra une peine de 15 000 euros d'amende ou d'un an de prison", conclut Alexandre Peyrout.
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