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Jacqueline Sauvage "est morte chez elle et non pas en prison, là où elle n'avait plus sa place", réagit François Hollande

En 2016, François Hollande, alors président de la République avait gracié cette mère de famille condamnée pour le meurtre de son mari qui la battait depuis des années.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu
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Publié Mis à jour
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François Hollande à Paris, le 11 février 2020. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Jacqueline Sauvage "est morte chez elle et non pas en prison là où elle n'avait plus sa place", a réagi mercredi 29 juillet sur France Bleu, François Hollande, à la mort de celle qui était devenue un symbole de la lutte contre les violences conjugales. L'ancien président de la République l'avait graciée en 2016. Jacqueline Sauvage, condamnée en appel en 2015 à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, avant de bénéficier d'une grâce présidentielle en 2016, est morte le 23 juillet à son domicile de La Selle-sur-le-Bied (Loiret).

Une femme battue "tout au long de sa vie"

"Comme président, j'avais considéré que cette femme avait suffisamment souffert et qu'elle devait terminer sa vie hors de la prison, tient à rappeler François Hollande. C'est la raison pour laquelle je l'avais graciée. Aujourd'hui qu'elle est morte, je me dis, dans mon for intérieur et dans ma responsabilité aussi de ma charge de président que j'avais eu raison de la gracier, car elle morte chez elle et non pas en prison là ou elle n'avait plus sa place", a-t-il affirmé.

"La disparition de Jacqueline Sauvage c'est surtout le rappel douloureux d'un drame conjugal qui avait bouleversé l'opinion publique parce que cette femme avait été battue tout le long de sa vie et avait souffert de nombreuses violences", a également déclaré François Hollande.

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