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Vidéo Quand Caroline Vigneaux raconte son combat féministe

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Dans son film "Flashback", l'humoriste Caroline Vigneaux se moque des lois qui ont visé les femmes à différentes époques. Son combat féministe, c'est dans son histoire personnelle qu'il est né.
VIDEO. Quand Caroline Vigneaux raconte son combat féministe Dans son film "Flashback", l'humoriste Caroline Vigneaux se moque des lois qui ont visé les femmes à différentes époques. Son combat féministe, c'est dans son histoire personnelle qu'il est né. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Dans son film "Flashback", l'humoriste Caroline Vigneaux se moque des lois qui ont visé les femmes à différentes époques. Son combat féministe, c'est dans son histoire personnelle qu'il est né.

Elle se considère comme féministe depuis qu'elle est enfant. "Depuis que j'ai eu les premières sensations que je n'avais pas le droit de faire telle ou telle chose en raison de mon sexe", précise Caroline Vigneaux. Pour son premier film en tant que réalisatrice, l'ancienne avocate devenue humoriste met en scène un personnage qui traverse plusieurs époques, rencontre des figures majeures du féminisme et se heurte à des lois qu'elle ignore.

L'exemple de la loi sur le port du pantalon

Créée en 1800 et abrogée... en 2013, Caroline Vigneaux prend l'exemple d'une loi plutôt surprenante : la loi sur le port du pantalon destinée aux femmes. Pour porter un pantalon, il fallait, en effet, avoir une "autorisation de travestissement", délivrée exclusivement pour des raisons médicales. "Et ce qui est drôle, c'est que cette autorisation était valable, mais pas partout (...) il y avait une liste d'exclusions et notamment les bals, les opéras, les réunions publiques, où là, c'était trop fort, et qu'une femme ne pouvait pas, même avec son autorisation, se présenter dans ces endroits-là avec un pantalon", développe la réalisatrice.

Aussi, cette "autorisation de travestissement" était valable pour six mois : "Il fallait retourner à la préfecture pour faire une nouvelle autorisation. Il faut une autorisation médicale". À Paris, des personnalités comme Rosa Bonheur ou encore George Sand avaient cette autorisation.

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