Qui n'a jamais rêvé de s'enrichir grâce à un bibelot oublié au grenier ? Pour le savoir, il faut oser franchir les portes d'une maison de vente. Ce sont les commissaires-priseurs qui font les estimations et aident les éventuels vendeurs à connaître la valeur de leurs objets. À Lille (Nord), un commissaire-priseur effectue une première estimation d'un encrier, qui vaut, surprise, entre 300 et 500 euros.Un métier où circulent de nombreuses contrefaçonsIl est impossible de négocier, car les commissaires-priseurs ont des critères bien précis à respecter. "Si on a identifié l'artiste, on commence à se dire quelle est la technique.[...] On préfèrera toujours une huile", explique Pierre Drouin face à un tableau qu'il vient d'expertiser. Il faut aussi savoir repérer les faux. Un client monégasque réclame une expertise de ses tableaux de maitres à l'arbi des regards. "Il y a les deux tiers de faux", constate Patrick Deguines, en charge de l'expertise. Il y a de nombreuses contrefaçons, car "c'est un métier où il y a beaucoup d'argent" poursuit-il. Parfois, les particuliers rapportent d'inestimables trésors, comme des bouteilles de vin de 1945.