"Une bonne chose" ou "trop long" : comment les 14-16 ans voient le futur service national universel
Le Premier ministre doit annoncer, mercredi, le lancement à l'automne d’une consultation pour définir les modalités du service national universel. Un groupe de travail mandaté par l’Élysée plaide pour une période d’un mois.
Calixte, Élise ou encore Matthieu ont entre 14 et 16 ans. Certains ont fini les cours, d’autres planchent sur les épreuves du brevet des collèges. Tous les trois ont le regard tourné vers les vacances, très peu ont entendu parler du service national universel, alors qu'Édouard Philippe doit annoncer, mercredi 27 juin, une consultation à l'automne pour en définir les modalités.
Pour Calixte, un mois obligatoire c’est inimaginable. "C’est mieux une journée, explique le jeune homme. J’aime bien l’armée, mais là c’est trop long. Encore une journée d’appel, c’est rien... Mais là, un mois, c’est un peu agaçant. Et je ne pense pas que mon père va vouloir."
Une large consultation à l'automne
Élise semble plus intéressée et y voit l’occasion de rencontrer d’autres jeunes de son âge. "Pendant un mois, on peut se dire que c’est bien de faire ça pour son pays." L’adolescente se dit "curieuse d’échanger et d’apprendre", au contact des autres.
Un an comme avant, c'est trop
Matthieuà franceinfo
Matthieu en revanche est franchement enthousiaste à l’idée de servir et de défendre son pays. "C’est une bonne chose, faut toujours être bien protégé, que ce soit pour la France ou pour une prochaine guerre", explique-t-il. L’adolescent reconnait que la durée de l’ancien service militaire lui semble trop longue mais "quand mon père m'en parle, il n'a que des bons souvenirs. En tout cas, pour le pays, ça ne peut être qu’une très bonne chose".
En attendant de définir les modalités pratiques de ce futur service national universel, une grande consultation de la jeunesse est prévue à l’automne.
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