Présidentielle 2017 : un second tour sous haute surveillance
Le premier tour, le 23 avril, a fait l'objet d'un renforcement de mesures sécuritaires; qu’en sera-t-il pour la soirée du 7 mai ? Hakim Abdelkhalek, en direct du ministère de l'Intérieur, répond à cette question.
"La mobilisation sera également maximale pour ce second tour", affirme Hakim Abdelkhalek. Placé devant le ministère de l'Intérieur, le journaliste précise les mesures déployées pour cette soirée spéciale : "50 000 policiers, gendarmes et militaires seront déployés sur l'ensemble du territoire. Rien qu'à Paris ils seront 12 000. Ils surveilleront en priorité les bureaux de vote mais également l'ensemble des lieux de manifestation, de rassemblement, de célébration qui seront également sous étroite surveillance", précise-t-il. Le risque est évidemment terroriste, mais les autorités craignent également des débordements de tout ordre en fonction des résultats de l'élection.
Cellule de crise au ministère
Pour suivre ces débordements potentiels, il y aura toute la soirée du second tour au ministère de l'Intérieur une cellule de crise. Une cellule de suivi qui, à l'aide de la vidéoprotection et de la vidéosurveillance suivra en temps réel ce qui se passe un peu partout. Cela permettra aux autorités d'adapter sa réponse sécuritaire en fonction des événements.
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