Macron à Niamey : redoux dans les relations entre le chef de l'État et l'armée
En duplex depuis Niamey (Niger), où s'est rendu Emmanuel Macron hier, vendredi 22 décembre, le journaliste Gérard Grizbec fait le point sur les relations entre le chef de l'État et les troupes françaises, qui semblent être au beau fixe.
Après la crise suscitée par la démission du général de Villiers au mois de juillet dernier, les relations entre le président et les soldats sont-elles à nouveau au beau fixe ? "Oui, on peut dire ça", confirme le journaliste Gérard Grizbec, en duplex depuis Niamey (Niger), où Emmanuel Macron s'est rendu vendredi 22 décembre pour réveillonner avec les troupes. "Si l'on en croit l'entourage du général Lecointre, qui a donc succédé au général de Villiers, qui est chef d'État-Major des armées et qui est présent dans cette délégation, eh bien oui, ça va mieux".
Une armée française à deux vitesses
Et d'ajouter : "Lorsqu'on discute avec des soldats, ils nous disent que leur matériel est plutôt bon, qu'ils sont plutôt contents de ce qu'on leur amène pour pouvoir combattre. Cela dit, il faudra bien faire des économies. Le risque est maintenant d'avoir une armée française à deux vitesses : c'est-à-dire que si vous faites la guerre à l'étranger, vous avez ce qu'il vous faut, par contre, si vous restez en France, vous risquez d'avoir un matériel beauucoup plus usé, voire obsolète", conclut le journaliste.
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