Insécurité : « Il faut des peines rudes, sévères, dures », affirme Hervé Morin (Centristes)
Hervé Morin, président de la région Normandie et président des Centristes, est l’invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 27 août.
"Nous avons connu un été Orange mécanique", dit Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, dans Le Figaro, jeudi 27 juillet au matin. Existe-t-il une dégradation en matière de sécurité en France ? "Il y a chez beaucoup de Français un sentiment d’impunité mais aussi un sentiment de fragilité du pouvoir, de l’ordre, de la capacité à faire respecter la loi, et ce depuis les "gilets jaunes", ces ronds-points qui sont pendant des mois occupés, des manifestations avec des violences qui ne sont pas sanctionnées", explique Hervé Morin, président de la région Normandie et président des Centristes, invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 27 août. Et d’ajouter : "Il faut des peines rudes, sévères, dures. C’est facile à dire, c’est moins facile à faire".
"Je crois qu’il y aurait quelque chose de simple à faire : des états généraux sérieux avec magistrats, policiers, ensemble des structures qui participent à la lutte contre la délinquance, à la prévention. Et créer ces états généraux avec la question suivante : comment fait-on pour arriver à un système d’impunité zéro ?", relate Hervé Morin, pour qui le problème aujourd’hui est que "les peines ne sont pas exécutées pour une bonne partie d’entre elles".
"Il y a une forte hausse de tous les indicateurs sur la délinquance"
"Les chiffres parlent d’eux-mêmes puisqu’il y a une très forte hausse de tous les indicateurs sur la délinquance", indique Hervé Morin, pour qui "c’est en partie l’échec du gouvernement, notamment parce que l’on ne veut pas nommer les choses".
La rentrée scolaire peut-elle avoir lieu dans de bonnes conditions au 1er septembre ? "Oui, elle peut avoir lieu aussi longtemps que la situation épidémiologique ne s’aggrave pas. Très clairement, si demain on continue à avoir une progression de l’épidémie, que fait-on pour les internats ? Existe-t-il des solutions alternatives ? Si on est dans des classes à demi-effectifs, comment fait-on pour assurer la scolarisation pleine et entière des élèves sur cinq jours ?", se demande Hervé Morin. Et d’ajouter : "Nous n’avons pas préparé, concrètement et précisément avec les chefs d’établissements, un plan alternatif sur toutes les questions de la vie quotidienne d’un établissement".
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