"Gilets jaunes" : quel dispositif de sécurité renforcé est prévu ?
Nice (Alpes-Maritimes), Metz (Moselle) ou encore Paris... Les villes de France se préparent à une nouvelle mobilisation des "gilets jaunes" qui s'annonce sous tension. Quelques pistes pour comprendre l'ampleur du dispositif prévu samedi 23 mars.
Pour le 19e samedi consécutif, les centres-villes se barricadent. Mais cette fois, le gouvernement change de stratégie. Avec des interdictions de manifester dans des périmètres définis de plusieurs villes de France. Place Pey-Berland à Bordeaux (Gironde), place du Capitole à Toulouse (Haute-Garonne), l'hypercentre et la promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes) et à Paris, autour des lieux de pouvoir et sur toute l'avenue des Champs-Élysées. Tout manifestant dans ces zones risque 750 € d'amende. Dans un arrêté, le préfet de police précise : "Les cortèges, défilés et rassemblements de personnes se revendiquant des 'gilets jaunes' sont interdits".
"La place des black blocks est en prison"
Des petits groupes de trois ou quatre personnes risquent d'être verbalisés. Alors certains commerçants redoutent que les dégradations s'étendent à d'autres quartiers. Autre nouveauté : un changement de doctrine. Cette fois-ci, la stratégie de maintien de l'ordre sera plus offensive. Avec un mot d'ordre : aller au contact des manifestants pour disperser le moindre attroupement. Le ministre de l'Intérieur a martelé un message de fermeté : "La place des black blocks est en prison".
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