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Défense : les projecteurs braqués sur l'armée

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Défense : les projecteurs braqués sur l'armée
Défense : les projecteurs braqués sur l'armée Défense : les projecteurs braqués sur l'armée (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

L'armée ouvre désormais ses portes aux équipes de tournage. Des sites militaires sont mis à disposition des réalisateurs. Mais derrière tout cela, il existe des enjeux pour l'armée.

Un thriller tourné chez les fusiliers marins. Une enquête menée tambour battant par une actrice en vogue sous l'uniforme de la gendarmerie maritime. Lieux atypiques, passion, suspense : tous les ingrédients du polar. Le scénario de Peur sur la base est né sous la plume d'Alexandra Deman. Pour préparer cette intrigue qui n'hésite pas à aborder le harcèlement sexuel, la scénariste a été accueillie et guidée par l'armée.

La fiction au service de l'influence

Un univers difficilement accessible qui attire de plus en plus de producteurs et réalisateurs. Sur le tarmac de cette base aérienne, cette équipe prépare un long-métrage sur le douloureux retour d'otages. L'appareil est mis à disposition par l'armée de l'air. Un cadre porteur pour la fiction, selon la réalisatrice Valérie Lecasble. Dans un contexte sécuritaire tendu, l'armée a bien compris l'intérêt d'utiliser son image pour faire passer ses messages. Une mission cinéma fournit désormais des lieux exceptionnels, du matériel et même des formations pour les acteurs.

L'objectif est double : promouvoir l'esprit de défense et encourager le recrutement. La série à succès du Bureau des légendes a ainsi été soutenue et encouragée par le ministère des Armées, qui en a facilité la réalisation. Les propositions de tournage affluent auprès de la mission cinéma des armées. Quant à la scénariste de Peur sur la base, convaincue par cette nouvelle expérience, elle planche déjà sur un nouveau projet avec les militaires.

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