Vidéo Face aux sécheresses, ce viticulteur bio fait pousser des cactus

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"Quand on plante de la vigne, elle meurt, il y a quelque chose qui a changé…" Boris Igonet, viticulteur bio, a décidé de faire pousser des cactus pour remplacer sa vigne qui meurt face au réchauffement climatique.
VIDEO. Face aux sécheresses, ce viticulteur bio fait pousser des cactus "Quand on plante de la vigne, elle meurt, il y a quelque chose qui a changé…" Boris Igonet, viticulteur bio, a décidé de faire pousser des cactus pour remplacer sa vigne qui meurt face au réchauffement climatique. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
"Quand on plante de la vigne, elle meurt, il y a quelque chose qui a changé…" Boris Igonet, viticulteur bio, a décidé de faire pousser des cactus pour remplacer sa vigne qui meurt face au réchauffement climatique.

Boris Igonet, viticulteur bio à Cerbère dans les Pyrénées-Orientales, explique : "Ces trois-quatre dernières années, on a eu beaucoup de mortalité de souches. Il a beaucoup plu et ça a quand même fait des dégâts." En seulement trois ans, il a dû remplacer près de 100% des pieds de vigne initialement plantés. "Vu toutes les années sèches que j'ai traversées, en fait, je cherche une culture qui remplace la vigne ou alors qui aide la vigne", mentionne-t-il.

Les cactus, une solution inattendue mais prometteuse

Face à ces défis, Boris Igonet se tourne vers des plantes plus résistantes à la sécheresse comme les cactus. "Je cherche à prendre des plantes de pays encore plus arides que chez nous et en tirer des revenus", explique-t-il. Les cactus offrent de multiples avantages avec leurs fruits comestibles, leurs graines utilisées pour l'huile et leurs raquettes consommables. "Tout est comestible. Avec toute cette fibre, on peut faire des éponges écologiques biodégradables", souligne le viticulteur.

Malgré ses efforts, Boris Igonet rencontre encore des obstacles. L'association Cerbère Cactus, visant à développer la culture des figuiers de Barbarie, a été dévastée par la cochenille à cause de la sécheresse. "On voit quand on écrase, les pales sont complètement sèches, elles sont envahies de cochenilles", déplore-t-il. Cependant, il persévère en testant d'autres cultures comme les caroubiers et les pistachiers, plus résistants à la sécheresse. "Je cherche des plantes qui sont capables de se débrouiller toutes seules", affirme Boris Igonet, conscient que "l'agriculture, ça se fait pas en claquant des doigts".

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