Guadeloupe : la banane échappe à la crise
En Guadeloupe, la culture de la banane s’en sort malgré la crise. Les ventes ont augmenté depuis le printemps, rappelle France 3. La culture du fruit fait travailler 10 000 personnes dans les Antilles.
Sur un étal, en bord de mer, en Guadeloupe, on trouve une dizaine de variétés de bananes : Cavendish, plantain, Frécinette… Il y en a pour tous les goûts. La fierté locale dépasse le département. En effet, 174 000 tonnes de bananes antillaises sont mangées chaque année dans l’Hexagone. Pour percer ses secrets, il faut se rendre dans une exploitation, juste à côté de l’étal. Les bananes y sont récoltées à la main.
Les bananes françaises ont gagné des parts de marché
Le fruit est fragile, le cahier des charges est précis. Elles ne sont pas biologiques, mais pour limiter les produits chimiques, le producteur laisse les feuilles se dégrader sur le sol après la découpe. Selon lui, l’utilisation de pesticides a ainsi réduit de 80% sur l’exploitation en dix ans. Les bananes "bleu-blanc-rouge" ont gagné des parts de marché pendant le confinement. "On espère que le client qui n’était pas déjà un consommateur de bananes françaises, s’il a fait ce choix-là pendant le Covid, qu’il soit satisfait et revienne comme un client régulier", affirme David Mirre, le producteur.
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