Un foyer de grippe aviaire près de l'exploitation de Julien Lafenêtre, à Doazit (Landes), a été détecté. Tous ses animaux doivent être abattus pour la troisième fois en six ans. "Piquer et ramasser les canetons sont des moments très compliqués à vivre", explique président de l'association des producteurs fermiers landais. Il avait pourtant respecté à la lettre les consignes de sécurité drastiques, qui lui avaient nécessité un investissement de 28 000 euros. Les contraintes sanitaires permanentes menacent selon lui son mode d'élevage en plein-air. En 2021, le producteur avait déjà perdu 200 000 euros de chiffre d'affaires. Indemnisation de l'EtatÀ quelques kilomètres de là, à Mugron (Landes), Serge Mora a décidé de n'acheter aucun canard cette année, anticipant une nouvelle vague. Des crises successives aux conséquences catastrophiques sur les jeunes générations. Serge Mora veut pour l'instant continuer, comptant notamment sur l'indemnisation de l'Etat. Il recevra une enveloppe de 50 000 euros pour l'épidémie de l'année dernière.