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E. Leclerc lance à Paris à partir du 26 mars son service de livraison à domicile "Leclerc chez moi"

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Article rédigé par franceinfo
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Michel-Edouard Leclerc, PDG des magasins E. Leclerc, a annoncé, mardi sur franceinfo, l'arrivée à Paris, à partir du 26 mars, du service de livraison à domicile "Leclerc chez moi".

"Le 26 mars, on lance 'Leclerc chez moi' dans les quartiers nord de Paris et le 15 mai, ce sera en dessous de la Seine", a annoncé Michel-Edouard Leclerc, PDG des magasins E. Leclerc, invité mardi 13 mars sur franceinfo"Nous allons livrer tout ce que vous trouvez sur un drive Leclerc", a-t-il précisé.

15 à 20% moins cher

"La Division Leclerc débarque à Paris pour libérer les prix", a-t-il lancé [en référence à la libération de Paris le 25 août 1944], dénonçant au passage les "enseignes qui se gavent" : "La nouveauté, c'est qu'on va être 15 à 20% moins cher : Paris est la ville la plus chère de France. Il y a des enseignes qui se gavent, qui s'appellent Franprix, G20 , Carrefour City (...) Ils margent plein pot." "Nous allons développer des drives piétons" dans "des entrepôts" ou "dans le bas des immeubles" de la capitale, a-t-il ajouté.

Concurrencer Amazon ?

E. Leclerc a-t-il l'ambition de concurrencer Amazon en France ? "On va relever le défi, assure Michel-Edouard Leclerc. On va commencer sur Paris avec la livraison à domicile. Amazon, c'est une formidable entreprise. C'est une vielle société. Cela fait 23 ans qu'elle existe. C'est les rois de la logistique, de l'informatique et des algorithmes, ils savent interpréter les comportements des gens." Par contre, "ils n'ont pas de politique commerciale."

Amazon arrive avec de la logistique à Paris mais pas de politique commerciale

Michel-Edouard Leclerc

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"J'ai un rapport de confiance avec les consommateurs, assure Michel-Edouard Leclerc. Les Parisiens connaissent Leclerc. Ils veulent du Leclerc. Par contre, nous avons à faire l'apprentissage de la logistique." Michel-Edouard Leclerc a aussi révélé que l'enseigne américaine avait négocié avec Bercy "un rappel de TVA qui doit être de l'ordre de 220 millions d'euros". Il a critiqué "la discrétion" du gouvernement sur le sujet au nom de "la confidentialité".

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