Découverte : la réputation galopante des chevaux de Camargue
Le cheval de Camargue représente sa région. La race a été officiellement reconnue par les Haras nationaux il y a cinquante ans, en mars 1968, à Saint-Laurent-d'Aigouze, dans le Gard. Ce week-end des 27 et 28 avril, la commune fête l'anniversaire de ce cheval vif et endurant.
C'est ici, en Petite Camargue, que ce cheval blanc a reçu ses premières lettres de noblesse il y a un demi-siècle. Le cheval Camargue fait partie des plus anciennes races au monde. Descendant des chevaux préhistoriques, il est né pour être libre, pour courir dehors par tous les temps. Alors, rester en box, très peu pour lui. Dans les manades, la reproduction se fait en semi-liberté, souvent de manière naturelle. Quant aux mises bas, les juments se débrouillent toutes seules, loin des humains. Les éleveurs ne s'en occupent pas.
Robuste et polyvalent
Des chevaux Camargue, Frédéric Fourmaud en a élevé toute sa vie. Sa réputation va au-delà du delta du Rhône, où ses bêtes sont appréciées par les gardians. La famille Lescot, par exemple, se fournit exclusivement chez lui. Éleveurs de taureaux depuis cinq générations, ces manadiers n'ont pas toujours travaillé avec des camargues. Pour eux, le cheval est un outil de travail ; il doit donc être robuste et polyvalent. Le Camargue correspond au profil. D'ailleurs, il plait autant aux professionnels qu'aux familles. Mais si le nombre d'éleveurs augmente chaque année, ce cheval blanc fait partie des races à faible effectif : on en compte moins de 5 000 en France.
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