Consommation : les origines parfois trompeuses du miel

De nombreux téléspectateurs se sont questionnés quant à l'origine des pots de miel achetés en supermarché. Thierry Vincent est apiculteur : il produit plusieurs centaines de kilos de miel chaque année grâce aux ruches du fond de son jardin. Il possède un hectare, et vend sa production en direct sur les marchés. Sur les pots de ses étiquettes, tout est bien réglementé. "La raison sociale de l'apiculteur, mon nom, l'adresse, la masse", explique l'apiculteur, mais aussi l'origine de la matière première, une mention obligatoire depuis plusieurs années.

Une avancée pour les consommateurs 

Jusqu'au 1er janvier 2020, les mielleries qui faisaient des mélanges de miel pouvaient se contenter d'indiquer sur les étiquettes "mélange originaire et non originaire de l'Union européenne". Désormais, chaque origine géographique du miel doit être inscrite sur l'étiquette, par ordre de quantité. Une avancée importante pour les consommateurs, car les deux tiers du miel consommé en France viennent de l'étranger. Les marques dont le nom évoque une région française peuvent toujours mettre du miel étranger dans leurs pots.