Bercy propose d'autoriser la vente de sapins de Noël en extérieur : "Nous sommes satisfaits mais les modalités restent à préciser" réagit un producteur d'arbres
La vente se fera chez les fleuristes, en drive, en livraison, en point de retrait, et sur les parkings pour la grande distribution selon un protocole mis en place par les producteurs cet été.
"Nous sommes satisfaits, d'autant plus qu'on l'attendait", a réagi vendredi 6 novembre sur franceinfo Jean-Christophe Bonoron, producteur d'arbres de Noël dans le Morvan, après l'annonce du ministère de l'Économie qui propose au Premier ministre d'autoriser la vente de sapins de Noël dans certains lieux de distribution en extérieur. L'objectif de Bercy est que cette activité saisonnière ne soit pas pénalisée par le confinement tout en limitant le risque lié au Covid-19.
"Le cabinet du ministère de l'agriculture a certifié qu'il y aurait bien la vente de sapins mais les modalités restent à préciser, et c'est ce qu'on attend", a indiqué Jean-Christophe Bonoron, qui chaque année fournit le sapin de Noël de l'Élysée. Le producteur a dit attendre la publication au Journal Officiel le 12 novembre pour pouvoir la transmettre à ses clients. Il a assuré que la vente se fera chez les fleuristes, en drive, en livraison, en point de retrait, et sur les parkings pour la grande distribution. "Il y aura un protocole qu'on a mis en place cet été", a précisé Jean-Christophe Bonoron.
Un début de saison retardé
Selon le producteur d'arbres de Noël, on pourra trouver des sapins en vente "à partir de fin novembre. Normalement, c'était prévu à partir du 20 novembre, mais ça a pris du retard avec le décret". Les coupes d'arbres vont donc commencer "la semaine prochaine", même si certaines commandes pour des sapins "floqués/givrés" ont déjà débuté.
La vente de ces arbres de ces sapins est vitale pour les producteurs, défend Jean-Christophe Bonoron : "Il faut absolument que ce soit vendu cette année sinon on sera obligés de desserrer les parcelles, c'est-à-dire enlever des plants parce que les arbres ont déjà une taille suffisante", ce qui entraînerait une perte financière pour les producteurs.
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