Dan Hamon Serval, propriétaire des pâtes "Jules Thirion" en Alsace, lance un appel au secours. Avec ses huit salariés, ils produisent une tonne de pâtes par jour, mais depuis quelques mois, il ne s'en sort plus. La faute, en grande partie, au prix du blé. "Je suis victime d'une hausse de 72%, déplore Dan Hamon Serval. On ne peut pas la répercuter, je n'arrive pas à l'encaisser, c'est-à-dire à garder de quoi faire fonctionner simplement et de sortir les salaires." Répercuter une partie de la hausse du coût de productionEn plus du blé, le gaz pour faire fonctionner le séchoir à pâtes a, lui aussi, augmenté. Même chose pour l'emballage. Dans ce contexte, il est donc difficile pour les salariés d'être optimistes quant à leur avenir. Pour tenter de s'en sortir, le patron a demandé à ses distributeurs de répercuter une partie de la hausse du coût de production. "On a à peu près 50% de nos partenaires qui ont joué le jeu", affirme Dan Hamon Serval.