Simon Charmette, ingénieur Polytechnique et fils de paysan ardéchois, a créé Atypique il y a deux ans afin d'éviter le gaspillage alimentaire. Il récupère auprès des maraîchers les légumes jugés "atypiques" pour la grande distribution, parce que trop gros ou trop petits. L'entreprise s'occupe également des surplus alimentaires. "Là ça permet de faire le moins de gaspillage possible, d'arriver à tout vendre, même quand on a du surplus", indique Damien Chambeyron, producteur de légumes, à la GAEC de Boucharey. Des produits certifiés "Ce sont des produits qui sont au maximum certifiés, bios ou HVE [haute valeur environnementale], donc plutôt bien pour la planète. Notre objectif, c'est vraiment de lutter contre ce gaspillage alimentaire", détaille Thibault Kibler, co-fondateur de l'entreprise "Atypique". La start-up fournit notamment la restauration collective et espère sauver, en 2022, 700 tonnes de fruits et légumes de la destruction.