À la campagne, le nombre d'agriculteurs continue de baisser, tout comme leurs revenus. À l'heure de la retraite, certains se posent donc la question de la transmission.
Il a dû s'adapter. Désormais, Laurent travaille seul sur l'exploitation. L'éleveur a été contraint de changer ses habitudes. "Aujourd'hui, je ne donne que de la luzerne donc ça ne fait plus que deux passages au lieu de trois", explique l'agriculteur. Ce lundi 22 mai au matin, Bernard, le frère et ex-associé de Laurent, vient lui donner un coup de main. Il faut conduire les Charolaises dans un autre pré. Un cheptel de 120 vaches allaitantes et 80 jeunes bovins.
Une reprise à 160 000 euros
Bientôt, Laurent va devoir réduire son cheptel. Il n'a pas le choix : son frère a pris sa retraite en décembre dernier et ils n'ont trouvé personne pour le remplacer. "Je pense réduire un peu", dit-il. Pendant deux ans, les deux frères ont recherché en vain un nouvel associé, audit à l'appui pour prouver la validité de l'exploitation. Prix de la reprise : 160 000 euros, mais aucun candidat. "Ce n’est pas faute d'avoir appelé des candidats personnellement par téléphone en les invitant à venir jeter un coup d'oeil", explique Bernard.
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