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Agriculture : 4 900 nouvelles communes vont être inscrites sur la carte des zones agricoles défavorisées, 1 349 en sortent

L'État dévoile mardi sa nouvelle carte des zones agricoles défavorisées, à laquelle franceinfo a eu accès. Les Deux-sèvres, l'Indre-et-Loire, le Loiret et le Maine-et-Loire sont les départements perdants de cette nouvelle carte.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un champ de colza dans les Deux-Sèvres, l'un des départements perdants de la nouvelle carte des zones agricoles défavorisées. (MAXPPP)

Le ministère de l'Agriculture a présenté mardi 20 février la nouvelle carte des zones agricoles défavorisées, à laquelle franceinfo a eu accès. 4 900 communes françaises y entrent, et 1 349 communes en sortent. En tout, 14 100 communes se trouvent sur cette carte des zones défavorisées, contre 10 500 sur l'ancienne carte, qui date de 1976. Les départements qui vont y perdre avec cette nouvelle carte sont les Deux-Sèvres, l'Indre-et-Loire, le Loiret et le Maine-et-Loire.

Le nombre d'agriculteurs bénéficiaires passe de 53 000 à 60 000. Cette nouvelle carte doit maintenant être validée par la Commission européenne. Si elle est acceptée, elle entrera en vigueur au 1er janvier 2019.

Les agriculteurs qui se trouvent dans ces zones agricoles défavorisées touchent des aides supplémentaires. Ceux qui sortiront du dispositif du fait de la nouvelle carte continueront à percevoir 80% de l'aide en 2019 et 20% en 2020. 

La FNSEA et JA prennent acte de la décision

Cette modification de la carte des zones agricoles défavorisées a suscité des manifestations et des blocages de routes de la part d'agriculteurs, début février dans le grand sud-ouest de la France essentiellement.

Les syndicats agricoles majoritaires, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), disent avoir pris acte de cette nouvelle carte. "Il a fallu l'intense mobilisation de notre réseau au cours des dernières semaines pour parvenir à faire bouger quelques lignes", estiment La FNSEA et JA.

Cependant pour les deux syndicats agricoles, la carte du ministre exclut encore trop de zones du dispositif. "Les solutions pour les accompagner ne sont pas suffisantes" et, estiment-ils, c’est à Bruxelles de poursuivre le travail.
 
Enfin la FNSEA et JA souhaiteraient que les groupes de réflexion annoncés se réunissent de toute urgence en intégrant les professionnels et les Conseillers régionaux.

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