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Vidéo Des maires s'inquiètent de la baisse annoncée du nombre de contrats aidés

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Emplois aidés : la colère des maires face à leur diminution
Emplois aidés : la colère des maires face à leur diminution Emplois aidés : la colère des maires face à leur diminution (France 2)
Article rédigé par France 2
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A La Réunion, la majorité des maires de l'île ont annoncé qu'ils reportaient de quatre jours la rentrée scolaire en protestation. La ministre du Travail juge ces contrats "coûteux" et "inefficaces".

La baisse du nombre de contrats aidés voulue par le gouvernement inquiête de nombreux maires qui y ont recours. Le 9 août, la ministre du Travail Muriel Pénicaud se justifiait en estimant que ces contrats étaient "coûteux" et ""pas efficaces dans la lutte contre le chômage", comparativement à des investissements dans la formation. Un constat qui n'est pas partagé par tous les élus locaux, notamment à l'approche de la rentrée scolaire.

A La Réunion, celle-ci se fera justement plus tard que prévu, pour cette raison. 18 des 24 maires de l'île ont annoncé, mercredi 16 août, qu'ils reportaient le début des cours dans les écoles maternelles et élémentaires de vendredi au mardi 22 août. Ils réclament 3 000 contrats aidés supplémentaires pour pouvoir ouvrir les écoles.

Plus d'un million de contrats aidés en 2016

Le vice-président de l'Association des maires de France (AMF), André Laignel, fait part de l'"inquiétude" des élus, qui se trouvent dans "l'impossibilité de renouveler la plupart des contrats arrivant à échéance prochainement ou de recourir à ce dispositif pour de nouveaux recrutements". Des contrats qui servent notamment à embaucher des accompagnateurs scolaires, des auxiliaires de vie pour des élèves en situation de handicap ou des aides à la restauration scolaire.

Plus d'un million de personnes ont bénéficié d'un contrat aidé en 2016, un dispositif utilisé par de nombreuses municipalités, et que les syndicats jugent indispensable pour lutter contre le chômage. Les contrats aidés coûtent près de trois milliards d'euros chaque année à l'État. Le gouvernement prévoit de remettre à plat ce système à la rentrée. 

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