Contrats aidés : comment le gouvernement veut les rénover
Muriel Pénicaud veut démontrer que nul n'est inemployable et imagine un futur pour les contrats aidés. La ministre du Travail veut leur donner une seconde vie pour les rendre plus efficaces.
Jardinier, aide à domicile ou cuisinier... Ces emplois aidés, subventionnés en partie par l'État, sont jugés trop coûteux au regard des résultats. En deux ans, leur nombre a été ramené à 200 000 pour 2018, contre 320 000 en 2017. La ministre du Travail Muriel Pénicaud assume cette trajectoire : à l'avenir il y aura moins d'emplois aidés mais ils seront mieux encadrés. Par exemple, les demandeurs d'emploi devront être formés : "Il faut transformer la situation de travail en compétence et il faut de l'accompagnement personnalisé".
Une formation de 12 semaines
Dans une école parisienne, des demandeurs d'emplois en reconversion apprennent leur nouveau métier en 12 semaines, dont quatre en entreprises, la clé du succès. "L'objectif, c'est de pouvoir acquérir toutes les bases pour pouvoir travailler en restauration dès la sortie de la formation", explique Clara Prigent, stagiaire en formation. Principale innovation, les employeurs potentiels seront préalablement sélectionnés par les préfectures et Pôle Emploi. Le nouveau dispositif exclut totalement le secteur marchand et concerne essentiellement les collectivités locales et les associations.
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