Nîmes : 450 salariés d'Auchan au chômage partiel
De plus en plus d'entreprises demandent des procédures de chômage partiel à la suite du mouvement des "gilets jaunes". Exemple à Nîmes, dans le Gard.
Sur la plateforme logistique d'Auchan, à Nîmes (Gard), le temps est comme suspendu. Le blocage des "gilets jaunes" est quasi total depuis cinq semaines. Seule une poignée de camions peut entrer et sortir. Presque 2 000 palettes sont en attente, dont certaines depuis le 21 novembre. Les 1 000 tonnes de marchandises, dont des produits de fêtes ont peu de chance d'arriver à temps dans les magasins pour Noël.
Un salaire moindre à l'approche des fêtes
90% des salariés sont déjà au chômage technique, faute d'activité. Il n'y a donc plus le choix : 450 salariés vont être officiellement déclarés en chômage partiel. "Cela veut dire que les salariés vont toucher 70% de leur brut. C'est dramatique", détaille André Pinson, le directeur régional approvisionnement et logistique de la plateforme. Pour certains, la pilule a du mal à passer, surtout à l'approche des fêtes de fin d'année.
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