États-Unis : 900 employés licenciés via un appel en visioconférence
Lors d'un appel en visioconférence, un chef d'entreprise a annoncé à 900 employés qu'ils étaient licenciés. La décision a pris effet dans la foulée. Une manière de faire qui a choqué les salariés.
À quelques semaines de Noël, le patron d'une entreprise américaine a convoqué 900 de ses employés, à l'occasion d'une visioconférence, dont il n'a pas précisé l'objet. Dès le début de l'appel, le directeur va droit au but, et déclare qu'il faut réduire la masse salariale de 15%. "Si vous êtes dans cet appel, c'est que vous êtes dans le groupe malchanceux", peut-on entendre sur un enregistrement filmé par une des participantes. Le licenciement a pris effet immédiatement, suscitant l'incompréhension des salariés. "Il va falloir que j'appelle ma femme. Mes enfants sont dans une école privée, j'en ai cinq", témoigne une des personnes licenciées.
Un patron connu pour son caractère sulfureux
Le fondateur de cette entreprise spécialisée dans les prêts immobiliers en ligne aux États-Unis est déjà connu pour ses méthodes controversées dans le monde du travail. Dans certains échanges de mails, il traitait ses employés de "dauphins débiles" et a même menacé son ancien associé de le brûler vivant. Cette manière de licencier n'est pas une première dans les entreprises américaines. Uber avait licencié 3 500 employés administratifs d'un coup lors d'un appel en visioconférence l'an dernier.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.