Crise économique : un chef de petite entreprise parle d'un "vrai cauchemar"
Dans une entreprise d'accessoires pour le vin, le dirigeant est obligé de licencier la moitié des salariés, en espérant pouvoir les réembaucher en cas de reprise de l'activité.
Les perspectives économiques post-crise sanitaire sont alarmantes. L'Unedic prévoit ainsi la destruction de 900 000 emplois fin 2020, ce qui donne des situations très difficiles à vivre dans des entreprises petites et familiales. À Breteuil, dans l'Oise, un patron qui va devoir licencier la moitié de ses salariés dès juillet témoigne. Depuis deux générations, l'entreprise fabrique des accessoires et du mobilier pour le vin, mais la crise a fait chuter le chiffre d'affaires de 50%.
"Très sincèrement c'est un vrai cauchemar"
"Chaque fois qu'il y a des annonces à faire à des salariés que vous avez parfois depuis des décennies, et qui sont des annonces qui mènent à se quitter, ce sont les choses les plus terribles que j'ai jamais été amené à faire", confie Georges Richard, dirigeant d'Atelier du vin. "Très sincèrement c'est un vrai cauchemar", assure-t-il. Malgré le prêt garanti par l'État, les magasins qui passaient commande ont fermé durant le confinement, et la reprise tarde à poindre.
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