Coût de l'électricité : retour au chômage partiel pour des milliers d'employés
Suspendre la production lorsqu'elle n'est plus rentable, c'est le choix fait par de nombreuses entreprises confrontées à la hausse des prix de l'énergie. Une décision qui plonge des milliers de salariés en chômage partiel.
La production de verre sera bientôt à l'arrêt chez Duralex, dans le Loiret. Dans le Nord, une autre usine tourne ralenti. L'arrêt des machines pour la fabrication de métal à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et en Moselle, production partiellement stoppée à ArcelorMittal à Florange (Moselle)... L'industrie française est en difficulté par rapport à l'augmentation des factures de gaz et d'électricité. Cela coûte trop cher de produire, alors des milliers d'ouvriers sont placés en chômage partiel. "Qui est-ce qui va trinquer ? C'est encore nous, les ouvriers !", s'agace un employé.
3 milliards d'euros prévus par les entreprises
À Florange, 2 200 salariés risquent d'être impactés par ce chômage partiel, un coup de canif dans la fiche de paie. "C'est vraiment une crainte du pouvoir d'achat de chaque salarié, ils ont tous des familles derrière, des enfants. Pour eux, un euro sera un euro", avance Jérôme Baron, délégué syndical CFDT sur le site de Florange. Du côté de l'État, pas de geste supplémentaire envers les salariés, mais un plan d'aides renforcées pour les entreprises. Trois milliards d'euros sont prévus. Des compensations sont prévues par rapport à l'augmentation de l'électricité, mais elles sont jugées trop strictes par le patronat.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.