Les entreprises peuvent recourir à cette mesure quand elles vont mal, mais comment est-ce encadré ?
En France, les entreprises peuvent recourir au chômage technique. "C'est un système qui permet à un salarié de conserver l'essentiel de son salaire alors qu'il est au chômage forcé", explique Christelle Méral, sur le plateau du 20 Heures de France2. "Avec la crise de 2008-2009, les chiffres explosent, jusqu'à 240 000 salariés par mois", se retrouvent au chômage partiel. "Dix ans plus tard, avec une meilleure conjoncture, environ 40 000 salariés par mois en bénéficient, cela représente à peine 0,5% de l'emploi salarié, cela reste donc très limité", poursuit la journaliste.
Un effet d'aubaine ?
Les secteurs qui ont le plus recours au chômage technique sont l'industrie avec l'automobile et la sidérurgie, les services et le BTP. En majorité "ce sont des grandes entreprises de plus de 250 salariés qui en bénéficient", précise Christelle Méral. "L'activité réduite a permis de sauvegarder 100 000 emplois au plus fort de la crise en 2008-2009. Aujourd'hui, plusieurs économistes dénoncent un effet d'aubaine. Selon une étude, 1 entreprise sur 2 qui a recours à l'activité partielle le ferait pour baisser ses coûts pendant les heures creuses parce que les salaires sont financés en grande partie par l'État", conclut la journaliste.
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