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Vidéo Amputé des deux bras après un accident, il réalise son rêve et devient joueur de cricket professionnel

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À 8 ans, il a perdu ses deux bras dans un accident. Cela ne l'a pas empêché de réaliser son rêve : devenir joueur de cricket professionnel.
VIDEO. "J’ai toujours cru en moi" : amputé des bras après un accident, il réalise son rêve et devient joueur de cricket professionnel À 8 ans, il a perdu ses deux bras dans un accident. Cela ne l'a pas empêché de réaliser son rêve : devenir joueur de cricket professionnel. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

A 8 ans, Amir Hussain Lone a perdu ses deux bras dans un accident. Cela ne l'a pas empêché de réaliser son rêve : devenir joueur de cricket professionnel.

"Les gens se sont mal comportés envers moi. J’ai malgré tout toujours pensé que je ferai quelque chose de ma vie." Persévérance. Voilà comment nous pourrions résumer la personnalité d'Amir Hussain Lone. Alors âgé de 8 ans, le jeune homme a perdu ses deux bras dans un grave accident de voiture. D’emblée, son entourage y a vu une entrave à son principal rêve, celui de devenir joueur de cricket professionnel.

Capitaine de l'équipe handisport

Une ambition bien ancrée pour Amir Hussain Lone. Il est tombé amoureux de ce sport en voyant son père fabriquer des battes dans leur usine, à Anantnag, dans l’État de Jammu-et-Cachemire, en Inde. Malgré les obstacles, il n'a jamais renoncé pas. "J’ai eu beaucoup de difficultés. J’ai fait appel à plusieurs techniques pour jouer au cricket", confie-t-il. Patience et obstination ont permis à Amir d’apprendre à tenir sa batte entre son cou et son épaule. Pour lancer sa balle, il l’agrippe avec ses orteils. Grâce à son savoir-faire hors norme, Amir Hussain Lone a donc réussi à gravir les échelons des différentes équipes locales de cricket handisport. En 2016, il devient capitaine de l’équipe de cricket handisport du Jammu-et-Cachemire.

"Je n’ai jamais accepté la défaite"

L’handicap d’Amir Hussain Lone n’était pas seulement asservissant dans le cadre de sa passion du cricket. Il a aussi dû faire face au rejet des autres à l’école. "Un professeur m’a dit qu’il valait mieux que je reste chez moi, parce que l’éducation n’était pas faite pour moi", se rappelle-t-il. Il a alors appris à tenir son stylo entre ses orteils et a rejoint l’école aussitôt que ses blessures ont cicatrisé. "Je n’ai jamais accepté la défaite. J’ai toujours cru en moi. Ça a toujours été mon plus grand désir."

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