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Stress au travail : le constat alarmant d'une étude

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Stress au travail : le constat alarmant d'une étude
Stress au travail : le constat alarmant d'une étude Stress au travail : le constat alarmant d'une étude (France 3)
Article rédigé par France 3
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Selon une étude publiée ce lundi 27 novembre, les Français seraient trop stressés au travail. Sur le plateau du 12/13, le journaliste Hervé Godechot nous en dit davantage.

Selon les résultats d'une étude publiée ce lundi 27 novembre, plus de la moitié des salariés en France souffrent d'un niveau élevé d'anxiété. Mais ce n'est pas le plus inquiétant. "Non, en effet. Près d'un quart des salariés interrogés (24%) sont même en hyperstress, c'est-à-dire que leur santé est en danger, avec des risques de dépression, de burn-out ou même de maladies cardiovasculaires", explique en plateau le journaliste de France 3 Hervé Godechot.

20% des salariés en situation d'hyperstress

Alors qui est concerné ? "Tout le monde. Cadres ou non-cadres, c'est pareil. Les seniors et les femmes sont tout de même les plus touchés. C'est le secteur de la santé où l'on souffre le plus, avec 42% des salariés en hyperstress. Même constat dans la finance et l'assurance. Et à l'inverse, curieusement, les transports sont beaucoup moins concernés, avec 20% des salariés hyperstressés", indique le journaliste. Les facteurs de cet hyperstress sont le travail et son organisation. "Le sentiment de manque de temps pour traiter les informations nombreuses et complexes, la nécessité permanente de devoir s'adapter, le manque d'autonomie", énumère Hervé Godechot.

Il existe un facteur de stress plus grave encore : "La relation avec des collègues ou des chefs malveillants. Même si ça ne concerne que 15 à 20% des salariés, cela est considéré comme hautement pathogène", ajoute-t-il. En conséquence, les salariés du privé sont en arrêt maladie 16,6 jours par an en moyenne, or plus de la moitié de ces journées de travail perdues sont liées directement au mal-être en entreprise. Cela coûte à l'État 12 600 euros par an et par salarié du secteur privé.

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