Hommes-femmes : les entreprises notées sur l'égalité à partir du 1er mars
Dès vendredi 1er mars, les sociétés de plus de 1 000 salariés devront publier leurs performances en matière d'égalité sur la base de cinq critères. En cas de non-respect, des sanctions financières sont prévues. Le dispositif sera-t-il suffisamment dissuasif ?
Chez Schneider Electric France, ils sont quatre employés à avoir décortiqué pendant une semaine les grilles de salaires pour calculer la note du groupe en matière d'égalité hommes-femmes. L'entreprise devrait obtenir un bon score, mais l'index a souligné son point faible : la représentation des femmes dans les salaires les plus élevés de l'entreprise. Pour évaluer les entreprises, plusieurs critères existent : l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes, les promotions ou encore le nombre de femmes dans les dix plus hauts salaires.
Rendre les résultats publics devrait empêcher les fraudes
Mais pour certains, l'index lui-même pose problème, car il permettrait aux entreprises de masquer leurs mauvais chiffres. Faux, selon la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Selon elle, rendre les résultats publics devrait empêcher les fraudes. Les entreprises qui obtiennent moins de 75 sur 100 auront trois ans pour effectuer un rattrapage salarial sous peine de sanctions financières.
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