: Vidéos Loi Travail : Martinez se dit "prêt à discuter", El Khomri fustige la "politique de la chaise vide" de la CGT
Sur Europe 1, Philippe Martinez a assuré, lundi, que son syndicat était "prêt à discuter" avec le gouvernement depuis trois mois. Ce qui n'est pas du tout l'avis de la ministre du Travail, interrogée sur France Inter.
Alors que la CGT et le gouvernement doivent se rencontrer, vendredi, cette discussion fera-t-elle avancer le débat sur le fond ? Lundi 13 juin, Philippe Martinez et Myriam El Khomri, tous deux invités des matinales d'Europe 1 et de France Inter, ont de nouveau évoqué ce rendez-vous qui doit permettre de réinstaurer un dialogue autour de la loi Travail. Sur Europe 1, Philippe Martinez s'est même dit ouvert à une rencontre avec la ministre du Travail avant la date prévue du 17 juin.
"Il me semble qu'il y a un problème autour de cette loi ou alors je ne comprendrais pas une telle mobilisation et de tels débats, donc nous retournons voir le gouvernement avec des propositions mais nous espérons que le gouvernement n'est pas dans une posture", a insisté le leader de la CGT. Il a ainsi déclaré que le syndicat se tenait "prêt à discuter" avec le gouvernement depuis trois mois maintenant.
"La politique de la chaise vide" de la CGT
Ce n'est pas l'avis de la ministre du Travail. Sur France Inter, Myriam El Khomri a balayé le débat autour de l'agenda, en rappelant que le syndicat n'était pas si ouvert à la discussion que cela. "La CGT a opté pour la politique de la chaise vide depuis plusieurs mois", a souligné Myriam El Khomri. "Ils ne se sont pas rendus aux réunions qui étaient prévues avec moi ou mon équipe, encore en mars dernier", contrairement à d'autres organisations syndicales.
Certes, "la position de la CGT a évolué et c'est une bonne chose", s'est félicitée la ministre. Si elle a pris acte de ce changement, Myriam El Khomri maintient toutefois la date de vendredi pour rencontrer le syndicat, qui réclame le retrait de cinq articles de la loi Travail. Il s'agira d'écouter ses "propositions". Mais Philippe Martinez reste ferme : pour le patron de la CGT, ce ne sera "pas une porte de sortie".
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