Manifestations contre la loi Travail : Valls "condamne avec force les violences d'une minorité d'irresponsables"
Vingt-quatre policiers ou gendarmes ont été blessés, dont trois très grièvement à Paris, a annoncé, jeudi, le ministre de l'Intérieur.
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![Manuel Valls, le Premier ministre, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 15 mars 2016. (JACQUES DEMARTHON / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/YloSGmAV69LIDYp_NVCQxgzPGKg/0x292:3103x2035/432x243/2016/04/28/phpXTM3Yp_1.jpg)
Les manifestations contre la loi Travail, jeudi 28 avril, ont conduit à 124 interpellations partout en France. De violents affrontements ont éclaté entre les manifestants et les forces de l'ordre. Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a annoncé que 24 policiers ou gendarmes avaient été blessés, dont 3 très grièvement à Paris. Le Premier ministre, Manuel Valls, a condamné "avec force les violences d'une minorité d'irresponsables", dans un tweet où il a affiché son "soutien aux policiers".
Je condamne avec force les violences d'une MINORITÉ d'irresponsables.Ils devront rendre des comptes devant la justice. Soutien aux policiers
— Manuel Valls (@manuelvalls) 28 avril 2016
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Le préfet de police dénonce des "exactions nombreuses"
Le chef du gouvernement n'est pas le seul à avoir condamné ces débordements. Le préfet de police, Michel Cadot, a lui aussi fustigé des "groupes de casseurs" "très organisés", qui ont commis des "exactions nombreuses", des "actes de violence inqualifiables". Il a demandé aux organisateurs d'être "plus exigeants et plus rigoureux dans le service d'ordre".
"Ces violences, nous les avons toujours condamnées", a dit Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière, sur LCP, faisant valoir qu'elles éclataient "en dehors des manifs, à côté des manifs".
Le président de l'Unef, William Martinet, a lui aussi condamné les casseurs, mais également dénoncé un "usage disproportionné de la force par la police".
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