Mobilisation contre la loi Travail : le policier "hospitalisé en urgence absolue" "va mieux", selon Cazeneuve

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Des manifestants contre la loi Travail, à Paris, le 28 avril 2016. (EPA / AFP)

A Paris, à l'entrée du pont d'Austerlitz, sur la rive gauche de la Seine, plusieurs dizaines de manifestants ont lancé des bouteilles, des pavés et des extincteurs contre les forces de l'ordre.

Ce qu'il faut savoir

Les manifestations contre la loi Travail, jeudi 28 avril, ont rassemblé 500 000 personnes dans toute la France, selon la CGT, et 170 000 d'après les autorités. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé peu avant que 124 personnes avaient été interpellées en France après les violences en marge des manifestations contre le projet de loi porté par la ministre du Travail.

Un policier "hospitalisé en état d'urgence absolue" à Paris. Il a perdu connaissance après avoir reçu un projectile à la tête, a précisé la préfecture de police. Mais la situation s'améliore. "Il va mieux qu'il n'allait cet après-midi mais son état reste sérieux. Il est entre de très bonnes mains", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, jeudi soir, après l'avoir rencontré à l'hôpital. Au total, 24 policiers ou gendarmes ont été blessés dont trois grièvement.

124 interpellations sur l'ensemble de la France.  Bernard Cazeneuve a précisé que cela portait à 382 le nombre total d'interpellations intervenues depuis le début des manifestation contre le projet de réforme du Code du travail.

Entre 170 000 et 500 000 manifestants dans toute la France, selon la police et la CGT. 

Des échauffourées près de Paris, à Nantes, Rennes et Grenoble. En banlieue parisienne, entre 60 et 100 jeunes ont tenté de bloquer le plus important port fluvial de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Ils ont incendié des pneus, avant de se diriger vers Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). À Nantes, Rennes et Grenoble, un groupe de manifestants a lancé des projectiles en direction de la police, qui a répliqué avec des grenades lacrymogènes.