Loi Travail : "le dialogue n'est pas rompu avec le ministère du Travail et entre les partenaires sociaux", assure François Hommeril

Ce vendredi 17 juin, Philippe Martinez et Myriam El Khomri se sont entretenus pour discuter de leurs désaccords sur le projet de loi Travail. Un entretien d'une heure entre le leader de la CGT et la ministre du Travail qui n'a pas donné beaucoup de résultats, les deux camps restant sur leur position. D'ici le vote final par les députés de la loi Travail, le 8 juillet, les syndicats vont maintenir la pression. François Hommeril, président de la CFE-CGC, le syndicat des cadres, indique que les discussions sont toujours en cours malgré le fait que le dialogue soit difficile. "Le dossier est suffisamment complexe pour que chacun prenne des initiatives et essaye de confronter les points de vue", dit-il.

"Zone de danger"

Et il l'assure : "le dialogue n'est pas rompu avec le ministère du Travail et entre les partenaires sociaux". François Hommeril et son syndicat sont contre le projet de loi El Khomri. "Il y a dans cette loi, un certain nombre de dispositions qui ouvrent une zone de danger beaucoup trop importante pour le dialogue social et pour l'évolution", déclare-t-il sur le plateau du Grand soir 3. Il met notamment en cause l'article 2 qui permet aux accords d'entreprises de prendre le pas sur les accords généraux de branche. De nouvelles manifestations sont prévues le 23 juin puis le 28 juin. Pour l'heure, François Hommeril n'indique pas si son syndicat prendra part à la mobilisation.