Alors qu'une sixième journée de mobilisation contre la loi Travail est organisée ce mardi 3 mai, le texte va désormais être examiné à l'Assemblée. Parmi les points de blocage pour les syndicats : les licenciements économiques. Deuxième point de contrariété : le temps de travail. Il pourrait être renégocié au cas par cas dans les entreprises. Des accords offensifs, qui viendraient supplanter les accords de branche.Un passage en force ?Le patronat est aussi vent debout contre ce projet de loi. Principal objet de sa colère : la surtaxation des CDD, mais également le mandatement syndical. Dans les petites entreprises qui n'ont pas de délégués, l'employeur devrait négocier directement avec un salarié mandaté par un syndicat. Face à la contestation, il pourrait manquer une quarantaine de voix pour faire voter la loi. Restera alors le 49-3 pour faire passer le texte en force.